De passage à Bordj Bou Arréridj où il a effectué une visite de travail, Rachid Harraoubia, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a déclaré à propos des étudiants inscrits dans les universités égyptiennes qu'aucun dossier n'a été rejeté par ses services pour la simple raison que les conférences régionales qui doivent les examiner n'ont pas encore terminé leur travail. Le ministre a précisé que les décisions seront connues à partir de la semaine prochaine. Harraoubia a rappelé que la majorité des étudiants, soit 1500, sont inscrits à l'Institut arabe d'études et de recherches, dont le siège est au Caire. Les autres, soit 100 étudiants, sont répartis dans les différentes universités. Il a révélé que la plupart des étudiants algériens de l'institut du Caire n'ont jamais résidé en Egypte. Seule l'inscription les lie à cette institution. Interrogé sur les cas de corruption dans le secteur, le ministre a noté qu'aucune université n'a été entachée par ce phénomène. Pour les œuvres sociales, les cas de dérive dans la gestion sont transmis par ses services à la justice. Mais il a tenu à rappeler la difficulté de la tâche pour les gestionnaires grâce aux garde-fous mis en place par la loi. Les gestionnaires n'ont rien à voir avec l'attribution des marchés. Cela n'empêche pas, a encore ajouté le ministre, que des pressions soient exercées sur les directeurs. Plusieurs parties, que le membre du gouvernement a refusé de nommer, font du chantage. Ou ils cèdent ou c'est un communiqué qui est rendu public pour dénoncer leur bilan. Il a même donné l'exemple d'une liste qui a été soumise à un directeur. La liste ne contient pas des revendications mais des exigences bassement matérielles comme des portables, des bagues et des habits de luxe. Le ministre a invité les journalistes à s'assurer des informations avant de les diffuser. Harraoubia a, en outre, salué les progrès qui ont été réalisés par le centre universitaire de Bordj Bou Arréridj tant sur le plan des spécialités que des équipements et des capacités. Le centre est en bonne voie pour accéder au rang d'université. Il a, au passage, félicité la direction de la structure pour le travail accompli. Rappelons que Harraoubia, qui a visité les deux pôles du centre, d'une capacité globale de 5000 places, a posé la première pierre du projet de réalisation de 2000 autres places d'une résidence de 1000 lits, d'un restaurant de 800 places et de 50 laboratoires de recherche.