C'est ce qu'a révélé le premier responsable du secteur de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique en précisant que pour l'heure “personne ne connaît le nombre exact de dossiers retenus ou refusés”. “Les trois commissions installées à Oran, Boumerdès et Constantine, pour étudier les dossiers des étudiants algériens rapatriés d'Egypte, n'ont pas encore achevé leur travail et vont rendre leurs conclusions au plus tard le 30 janvier prochain”, c'est du moins ce qu'a révélé le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia, jeudi dernier en marge de sa visite de travail et d'inspection dans la wilaya de Bordj Bou-Arréridj. Et de préciser : “Personne ne connaît le nombre exact de dossiers retenus ou refusés par les trois commissions, même pas le ministre.” Le ministre de l'Enseignement supérieur indiquera tout de même qu'il y a moins de 100 étudiants qui poursuivent leurs études dans les universités égyptiennes. Le reste, soit plus de 1 500, est inscrit au niveau de l'Institut de recherches et d'études arabes relevant de la Ligue arabe. Justement, la situation de ces derniers semble plus complexe en raison de la non- reconnaissance de leurs diplômes par la tutelle. Les étudiants de cet institut s'inquiètent de leur sort et montent au créneau en menaçant d'organiser à nouveau des sit-in devant le siège du ministère de l'Enseignement supérieur pour exiger la résolution définitive de leur problème. Pour revenir à la visite de M. Harraoubia dans la wilaya de Bordj Bou-Arréridj, sa première halte fut le centre universitaire implanté au village d'El Anasser, à 5 kilomètres du chef-lieu de la wilaya. Le ministre s'est enquis de l'état d'avancement des infrastructures pédagogiques et des œuvres universitaires. Accompagné du premier magistrat de Bordj Bou-Arréridj, du directeur général de l'Office national des œuvres universitaires (Onou) et du recteur de l'université, Rachid Harraoubia a visité d'abord les blocs pédagogiques réceptionnés, d'une capacité d'accueil de 2 000 places. Ces blocs pédagogiques sont dotés de tous les équipements nécessaires pour leur fonctionnement. Le ministre s'est rendu, ensuite, au restaurant du campus de 1 000 places, avant de faire escale au chantier de réalisation d'une résidence universitaire d'une capacité d'accueil de 1 000 lits.