La fête du nouvel an asiatique (autrefois la fête du solstice d'hiver qui marquait la fin de l'hiver et l'arrivée des beaux jours) remonte à l'antiquité et était surtout fêtée par les paysans. Sous la dynastie des Zhou (1122 av. JC-256 après JC), le solstice d'hiver a commencé à marquer le début de la nouvelle année lunaire. Cette nouvelle année sera placée sous le signe de l'animal symbolique «tigre» et de l'élément cosmogonique «métal». L'année du tigre métal donc. Une année favorable aux engagements, selon les prédictions. Comme le dit la légende chinoise, lorsque Bouddha, aux portes du Nirvana, voulut réunir la faune auprès de lui, douze animaux répondirent à son appel : le rat, le bœuf, le tigre, le lièvre, le dragon, le serpent, le cheval, la chèvre, le coq, le singe, le chien et le cochon. C'est par ces douze animaux que chaque nouvel an chinois est représenté, chacun possédant des caractéristiques particulières et augurant d'évènements qui se dérouleront pendant l'année. On explique que la concordance du nouvel an chinois et de la Saint Valentin ne devrait pas se renouveler de sitôt (2048, d'après de savants caculs).