En marge d'une conférence régionale sur le suivi de la coordination pédagogique, tenue hier à Boumerdès, le secrétaire général du ministère de l'Education nationale, Boubekeur Khaldi, a déclaré qu'une nouvelle grève pénalisera davantage les élèves, notamment les candidats au bac. «Un éventuel débrayage dans le secteur de l'éducation n'est aucunement justifié», a-t-il soutenu, en précisant que les revendications des syndicats autonomes sont prises en charge par les hautes instances de l'Etat et leur concrétisation ne saurait tarder. L'intervenant s'est arrêté sur la prochaine augmentation des salaires des enseignants, à travers les primes relatives à l'expérience professionnelle et au rendement pédagogique des fonctionnaires de l'éducation. Le règlement des deux autres problèmes soulevés par les syndicats, à savoir la médecine du travail et les prestations sociales, se fera graduellement, a-t-il détaillé, sans omettre de préciser que la tutelle a été la première à avoir finalisé le traitement des dossiers en question. Sur sa lancée, M. Khaldi n'a pas hésité à brandir la menace à l'encontre des enseignants qui opteront pour la grève. «N'est-il pas impératif de se pencher tout d'abord sur les moyens à mettre en œuvre pour rattraper le retard scolaire causé par la dernière grève de trois semaines», s'est-il inquiété. La même inquiétude est partagée par les proviseurs des lycées du centre du pays réunis hier à la salle de conférences de Boumerdès en présence du représentant de la tutelle.