Prévue pour une période de 3 jours à partir d'aujourd'hui, la grève du Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) n'aura pas lieu. Le secrétariat national du SNTE qui s'est réuni en urgence hier après l'annonce par le ministère de l'Education de la revalorisation du régime indemnitaire «conforme au projet que nous avons proposé à ce propos», lit-on dans un communiqué parvenu à notre rédaction, a décidé de surseoir à son mouvement de protestation. «Vu les augmentations nettes consignées dans le document officiel qui nous a été transmis et en attendant de plus amples détails sur la nature et le pourcentage des nouvelles indemnités, le SNTE décide de suspendre la grève prévue pour les 22, 23 et 24 février», explique encore le même document qui précise, par ailleurs, qu'un délai est accordé à la tutelle qui doit agir, selon le SNTE, avant le 18 mars pour non seulement la mise en œuvre de ces nouvelles mesures mais aussi pour donner suite aux autres dossiers en suspens. Il s'agit du dossier de la médecine du travail et des œuvres sociales. Par ailleurs, «le SNTE exprime sa satisfaction avec prudence» par rapport à ces mesures en attendant l'attitude du ministère au sujet des autres points en suspens, notamment la révision du statut particulier des travailleurs du secteur de l'éducation et les propositions du syndicat relatives au départ à la retraite après 25 ans de travail pour les femmes et 28 ans pour les hommes.