Considérant que le programme scolaire ne sera pas achevé à temps et se souciant du devenir des candidats au baccalauréat, l'Union nationale des parents d'élèves demande que soit prévue une deuxième session. C'est ce que Khaled Ahmed, président de l'Union en question a déclaré, ajoutant qu'un report de l'examen serait une solution au problème, d'autant que le rattrapage décidé par le ministère de l'Education en date du 7 décembre 2009 n'a pas été appliqué dans tous les lycées. «Il serait également astucieux de reporter l'examen du baccalauréat à la fin juin et ce, de façon à ce que tous les cours soient dispensés», a-t-il déclaré, ajoutant que seul le futur candidat subit ces fâcheuses conséquences. Toujours dans l'intérêt des élèves, l'UNPE lance un appel aux syndicats toujours en grève, leur demandant de renoncer à la grève et de recourir à d'autres façons de revendiquer «qui ne portent pas préjudice à la scolarisation de nos enfants». A ce propos, une réunion est prévue incessamment entre l'Union et les syndicats. «Pour le bien de nos enfants scolarisés, nous nous adressons, par le biais des médias, non pas seulement aux responsables du secteur de l'éducation mais aussi au président de la République. Espérons que l'on prenne plus au sérieux l'avenir de la nouvelle génération», a soutenu le président de l'Union des parents d'élèves. Les parents d'élèves persistent et signent :les lycéens lâchent prise Face au silence de la tutelle concernant leur revendication d'allègement du programme scolaire de l'année en cours, les lycéens semblent jeter l'éponge. En effet, la plupart d'entre eux ont rejoint les bancs de l'école après le gel de la grève du CLA et des autres syndicats. Ils s'étaient rassemblés la semaine dernière, rappelons-le, devant le siège du ministère de l'Education au Ruisseau. Ils avaient exprimé leurs protestations trois jours durant pour voir finalement la tutelle ignorer leur demande. Khaled Ahmed n'a pas manqué de souligner le désarroi des représentants des parents d'élèves qui ont soutenu jusque-là les élèves dans leur mouvement. «Nous ferons de notre mieux, en tant qu'Union des parents d'élèves, pour trouver une solution au problème du programme perturbé par les grèves récurrentes dont les conséquences ne doivent pas être ignorées, notamment l'accélération des cours, faute de temps», a-t-il déclaré. «Nous poursuivrons nos revendications auprès de la tutelle et par le biais de réunions avec les syndicats pour arriver à une entente», a-t-il conclu.