La chambre administrative de la cour d'Alger examinera ce matin la plainte introduite par l'ancien président de l'APC de Dély Ibrahim, Ibrahim Sadrati, contre le wali, Mohamed Kébir Addou, qui l'a relevé de son poste début octobre 2009. M. Sadrati, qui avait contesté la mesure prise contre lui par la wilaya, a saisi la justice pour demander réparation. «Je demande ma réhabilitation ou la dissolution de l'Assemblée», a dit hier M. Sadrati dans une déclaration au Temps d'Algérie. Il estime que sa destitution a été décidée en violation des dispositions du code communal puisqu'il n'a pas fait l'objet, selon lui, ni de poursuites pénales ni de condamnations pénales, comme prévu par le code. La destitution de M. Sadrati, avocat de profession, a été prononcée par le wali après deux ans de conflit bloquant le fonctionnement normal de l'APC. Depuis son installation à la tête de l'APC, en janvier 2008, M. Sadrati a fait face à une coalition d'une majorité d'élus qui se sont opposés à lui et qui ont fini par lui retirer leur confiance. L'avocat continue à plaider que ce retrait de confiance est sans fondement car non motivé.