A la lecture des études réalisées, l'aménagement des quartiers des différentes communes de Chlef a nécessité une enveloppe financière estimée à 1500 milliards de centimes. En dépit des efforts déployés pour répondre aux besoins des habitants, ceux-ci demeurent insuffisants par rapport à la vie quotidienne. Notons en premier lieu l'absence du réseau d'assainissement et la vétusté de celui de l'alimentation de l'eau potable, l'absence de l'éclairage public et la dégradation de la chaussée et des trottoirs. Afin d'améliorer le cadre de vie des habitants des différentes localités, la wilaya a bénéficié d'importants projets à cet effet. Depuis 2005, le coût des projets d'amélioration urbaine a atteint 311,8 milliards de centimes, ce montant entre le cadre de la stratégie du soutien au développement. Les grandes communes, telles que Bouzghaïa, Aïn Mérane, Ténès et El Karimia, ont bénéficié d'une enveloppe financière de 12 milliards de centimes pour l'aménagement de 8 grands quartiers, dont les travaux ont été achevés à travers toutes ces communes. 42 autres quartiers dont ceux des 630 et 200 Logements à Ténès, celui des 420 Logements à Oued Sly, Hay Chegga Benhattab, Hay des Frères Abbad dans la commune de Chlef et Hay El Guelaftia, dans la commune d'Oum Drou, qui a bénéficié de la réalisation de l'éclairage public. Quant à l'année écoulée, le financement des différents projets d'aménagement a doublé en atteignant le montant de 179 milliards de centimes, et ce, dans le cadre du programme complémentaire afin de combler le déficit constaté. En ce qui concerne le programme complémentaire, une enveloppe financière importante a été allouée aux grands quartiers des villes côtières qui n'ont jamais bénéficié de telles opérations, à titre d'exemple, citons le quartier de Deramla à Sidi Abderrahmane ainsi que d'autres quartiers à Ténès et à Beni Haoua. Sachant que ce projet touchera 38 agglomérations et nécessite un suivi permanent sur le terrain afin qu'il soit concrétisé. La commune de Chettia a bénéficié quant à elle de la part du lion, puisqu'elle souffre de l'absence totale de l'aménagement urbain.