La commune côtière de Sidi Abderrahmane a pu mettre fin à la propagation des habitations précaires qui sont considérées comme un point noir, notamment au niveau du quartier Maâmeri, à l'entrée est de la commune, et ce, dans le cadre du programme du logement rural de la commune afin d'améliorer le cadre de vie du citoyen et la lutte contre les bidonvilles. Afin de soutenir les efforts déployés en vue de donner à la commune le visage d'une vraie ville touristique, les quartiers Maâmeri et Bouaâza, considéré comme l'un des plus importants groupes d'habitations, ont bénéficié de 7 milliards de centimes dégagés par le programme sectoriel de la direction de l'urbanisme pour l'aménagement urbain. L'opération consiste en la rénovation des routes, en l'aménagement des trottoirs, en la mise en valeur des espaces verts et en l'aménagement d'une partie de la façade maritime, ce qui a donné à l'entrée de la commune un nouveau visage. Cette APC a dégagé sur le budget du PCD de l'année 2009 une enveloppe financière estimée à 150 millions de centimes pour la rénovation du réseau principal d'assainissement au niveau du quartier Bouaâza qui a vécu un véritable cauchemar avec les eaux usées qui menaçaient la santé des habitants et l'environnement. La même commune a également bénéficié d'autres projets de proximité dans le but de promouvoir le tourisme et d'atténuer les souffrances du citoyen, puisque la route menant au douar El Marha sur une distance de 7 km a été aménagée pour un coût de 800 millions de centimes dans le cadre du PDR. Dans le même contexte, les routes qui mènent aux différentes plages ont été également restaurées, telles que le chemin qui mène à la plage de Taghezoult pour un montant de 900 millions de centimes et la route qui mène à la plage de Kef Kala pour 1,1 milliard de centimes. Toujours dans la commune de Sidi Abderrahmane, le réseau de l'éclairage public a connu une opération d'extension vers Boussebaâ, située à Taghezoult, pour un coût de 2,2 milliards de centimes. Malgré tous ces projets, la commune enregistre toujours un manque considérable en infrastructures juvéniles, telle une maison de jeunes. La partie ouest de la RN11 a besoin d'un aménagement après être devenue dangereuse. Elle a également besoin, comme les autres communes côtières de la wilaya, d'une véritable relance du secteur du tourisme avec la création d'un nombre important de postes de travail.