Des journalistes cachetiers exerçant à Radio El Bahdja ont entamé hier une grève illimitée avec occupation des lieux. Ces journalistes demandent à être permanisés dans leurs postes de travail. La plupart d'entre eux travaillent depuis de longues années comme cachetiers alors qu'ils sont présents en permanence dans l'entreprise et effectuent un travail quotidien d'un journaliste permanent. "Pas de reprise de travail sans une décision de permanisation", ont scandé hier les grévistes à partir de la fenêtre de la rédaction de Radio El Bahdja où ils observent leur mouvement. "Outre la charge de travail, ces journalistes ont crié à l'injustice dans les rémunérations accordées aux cachetiers. "Certains ont des cachets de 40 000 DA pour un travail hebdomadaire alors que d'autres sont payés à 27 000 DA pour un travail quotidien et des postes de responsabilité qu'ils ont occupés alors qu'ils n'ont même pas de contrat de travail", ont-ils encore scandé lors d'un rassemblement tenu hier devant Radio El Bahdja. La section syndicale de la Radio "se démarque de cette action initiée par certains cachetiers de la radio El Bahdja pour non-conformité à la réglementation", souligne le président du conseil syndical de la Radio, affilié à l'UGTA. En qualifiant cette action d'"illégale entamée au mépris de toute les règles", dont l'objectif est "de perturber le travail de service public", la direction de la Radio algérienne a affirmé "avoir agit pour rétablir le climat et les conditions de travail au sein de cette radio", souligne un communiqué de presse transmis hier à notre rédaction.