Le procureur général du tribunal criminel près la cour d'Alger a requis la peine de mort à l'encontre de deux individus pour homicide volontaire. Les deux accusés sont inculpés pour meurtre. L'affaire remonte au 30 mars 2009. Les deux individus, qui sont frères, sont accusés, selon le rapport de la chambre d'accusation, d'homicide volontaire, d'intention de donner la mort à autrui et de vol de voiture. Les deux mis en cause ont préparé l'assassinat bien avant de se rendre au Caroubier (Alger), lieu où ils ont rencontré la victime, M. A. Ce dernier, résidant à Aïn Naâdja et père de 8 enfants, retraité, travaillait comme chauffeur de taxi clandestin pour subvenir aux besoins de sa famille. Il avait l'habitude de transporter des personnes à l'intérieur et à l'extérieur de la wilaya d'Alger. La voiture, de marque Hyundai Atos, appartenait à sa fille. Lorsque les deux assassins se sont présentés à lui, ils lui ont proposé 4000 DA pour les transporter à Tissemsilt. Selon un témoin présent à la barre, l'aîné avait pris place à côté du conducteur et le cadet sur le siège arrière. Les accusés ont accompli leur sale besogne une fois arrivés au lieu-dit Mahdia. Le cadet l'a égorgé alors que l'aîné lui a asséné 19 coups de couteau au niveau de l'abdomen et du thorax. La famille de la victime, constatant l'absence prolongée du père, a essayé de le contacter sur son téléphone portable. C'est d'ailleurs grâce au réseau de télécommunication que la police a pu déterminer le périmètre où se trouvait la victime. Les deux assassins n'ont en effet pas éteint le portable. Le corps en décomposition a été trouvé dans un bois. En mettant la main sur les meurtriers, et après leur comparution devant le juge d'instruction, il s'est avéré que le vol de la voiture neuve et l'assassinat de son propriétaire étaient bien préparés. Il a aussi été démontré que des complices attendaient les accusés dans la wilaya de Tissemsilt. Il s'agit de deux individus accusés de dissimilation de meurtre et non-dénonciation ainsi que de recel. Le représentant du ministère public a requis contre eux 20 de réclusion criminelle. Quant au vendeur, même si la voiture a été retrouvée 4 mois après l'assassinat, le procureur général a requis contre lui 5 ans de prison ferme et 500 000 DA d'amende.