Les citoyens de la nouvelle ville Adda Benada, située à une dizaine de kilomètres du chef-lieu de Relizane, et parmi eux bon nombre d'étudiants, souffrent des insuffisances du transport, de l'éclairage public et de la dégradation du réseau routier, à cause desquels ils disent vivre le cauchemar au quotidien, surtout quand il s'agit d'urgences. La nuit, les clandestins sur lesquels se rabattent les parents des malades, faute de disposer d'un autre transport légal, exigent pas moins de 300 DA pour un trajet jusqu'à l'hôpital. A titre comparatif, la même course diurne revient à 100 DA. Pis, ils refusent d'attendre que les malades se fassent examiner ou de les accompagner pour acheter leurs médicaments dans les pharmacies. Ce n'est là qu'un des aspects des nombreuses insuffisances qui font que les conditions de vie se sont dégradées dans la nouvelle ville Adda Benada. A l'absence d'éclairage public dans certaines artères de la nouvelle ville et au sentiment d'insécurité qui en résulte, il faut ajouter les coupures trop fréquentes de l'énergie électrique et le mauvais état des routes résultant des intempéries hivernales. Les résidants de la nouvelle ville lancent un appel aux responsables concernés à tous les niveaux (APC, daïra, wilaya et autres),pour trouver des solutions à ces problèmes de développement local, tout comme ils dénoncent le retard mis à distribuer les logements LSP, dont l'affichage de la liste des bénéficiaires est toujours attendu, qui ont déposé leurs dossiers et même versé de la première tranche depuis deux années, mais aucune suite favorable n'a eu lieu.