Le bitumage du CW42A, pour la partie qui va de Béni Mansour à Boudjellil (7 km), risque de connaître d'énormes retards, et sa réception dépassera, à coup sûr, les prévisions. Les causes sont que les travaux d'assainissement que connaît le centre du village «pataugent» dans la boue et le rythme se retrouve par conséquent, très lent. Ce qui exaspère la population qui manifeste son courroux, puisque la chaussée est devenue un véritable bourbier, où la circulation automobile et des piétons et des plus laborieuses. De la fange partout et des flaques d'eau obstruent carrément le passage, donnant au village l'aspect d'un oued en pleine crue !. Tout le monde s'accorde à dire, ici à Béni Mansour, que la période de la réfection du réseau de l'assainissement a été mal choisie, étant donné que c'est l'hiver et les dernières pluies qui se sont abattues ont énormément gêné et arrêté pour quelques jours les travaux, notamment pour la pose des buses et leur cimentage, qui doivent être installées dans un milieu sec, afin d'éviter leur affaissement dû au sol fragilisé par les eaux. Ce qui n'est malheureusement pas le cas, on dirait que les travaux effectués ont été faits à la va-vite, sans prise en considération du facteur climatique. Alors qu'il était question que l'assainissement soit réfectionné depuis juin 2009, une période propice à ce genre de travaux. Pour des motifs que l'on ignore, ils ont été reportés jusqu'à janvier de l'an en cours. Ce qui a valu des arrêts et une perte du temps précieux pour l'entreprise à qui revient le projet, qui certainement ne sera pas livré dans les délais.