Les activités culturelles dans la wilaya de Béjaïa reprennent des couleurs, après une longue traversée du désert. Ainsi, pas moins de 3 manifestations sont en cours, à Aït Smaïl, à Sidi Aïch et à Ouzellaguen, pour ne citer que ces localités. Dans la première localité, c'est le 8e festival de la poésie amazighe, en hommage à Mouloud Mammeri, qui a été célébré la semaine dernière et qui a vu la participations de pas moins de 157 participants, venus de différents horizons et régions berbérophones (Aurès, Ahaggar, Chenwa). Ce festival a été l'occasion de découvrir les nouveaux poètes et poétesses, et aussi de redécouvrir les anciens dompteurs du verbe, qui déclament leurs poèmes sur scène. Des concours de poésie, des conférences-débats et surtout beaucoup de liens «poétiques» ont été tissés entre les participants. Ce festival que réalise la virevoltante et néanmoins très estimée association Adrar n'Fad, de la commune d'Aït Smaïl, est à sa 8e édition annuelle. A Sidi Aïch, c'est une autre activité qui est à l'honneur, elle concerne la danse moderne. Cette semaine qui s'étalera du 24 au 29 mars, au centre sportif de proximité de la ville, voit la participation de 17 groupes de danse, venus des communes de Tazmalt, Akbou, Sidi Aïch, Melbou et bien d'autres. Cette manifestation met en valeur la danse moderne, qui s'est emparée de la jeunesse de la région en particulier. A Ouzellaguen, ce sont les métiers artisanaux qui sont à l'honneur dans cette localité, qu'abrite la maison des jeunes, et ce, du 28 au 31 mars. La poterie, le métier à tisser sont entre autres les métiers qui sont mis en relief, afin de les pérenniser et se remémorer nos ancêtres qui vivaient avec ces métiers sans rechigner.