Pourrai-t-on savoir comment est venue l'idée d'organiser ce salon ? Ça fait exactement 6 ans que j'ai proposé cette idée à plusieurs responsables locaux, vu que j'animais un club et j'avais de brillants talents dans le groupe.
Mais cela n'était pas suffisant, car il fallait trouver d'abord les artistes, mais où personnellement j'étais limité à des connaissances très réduites. Donc, j'ai entamé un travail de recherche sur le Net, de forum en forum et de site en site, j'ai fini par atterrir sur Facebook, bien qu'il y ait eu quelques contacts sur FlicKr. Ce qui m'a permis d'avoir une idée sur le potentiel artistique dont dispose l'Algérie. C'est à ce moment-là que j'ai rejoint le Club des photographes algériens créé par Zoheir Boutekedjiret. Entre-temps, j'ai participé à plusieurs rencontres (El Oued, Jijel) et le 1er Salon d'art contemporain d'Alger. Je n'étais pas toujours prêt. J'ai proposé mon idée à plusieurs personnes de mes contacts mais sans résultat. Alors j'ai fondé le Groupe Lumière dans cet esprit pour limiter l'accès aux seuls vrais artistes photographes. En 2009, j'ai proposé mon idée à la direction de la culture de Guelma et j'ai obtenu l'accord de ses responsables, mais ils n'étaient pas vraiment convaincus. Le 1er salon fut un échec, vu que la période était mal choisie. Cette fois, j'ai insisté pour gérer l'opération dans sa totalité, et voilà que ça a marché. Quel bilan dressez-vous de ce deuxième salon ? Le bilan est positif, il y a eu 47 participants venus de plusieurs wilayas mais surtout la variété dans le genre d'œuvres, des photographes de tous les niveaux, du professionnel à l'amateur et grand amateur. Certes, il y a eu des lacunes qu'on doit combler lors de la prochaine édition, dues probablement au manque d'expérience. Mais dans l'ensemble, ce salon a été une très grande réussite. Comment voyez-vous l'avenir de ce salon ? Pour le futur, il y a une commission parmi les participants qui va présenter ses recommandations et ces doléances à la direction de la culture afin de corriger les erreurs relevées cette année. L'objectif, c'est mon souhait, c'est un «Salon d'art contemporain de la photographie».