Sept conseils de wilaya de la coordination nationale autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) ont opté pour la reprise du mouvement de protestation pour dénoncer les lourdes sanctions opérées par le ministère de l'Education nationale à leur encontre. Les conseils des sept wilayas ont en effet déjà décidé de renouer avec la protesta suspendue par le Cnapest, et l'Unpef en date du 24 février. Il s'agit des wilayas d'Annaba, Constantine, Béjaïa, Tizi Ouzou, Boumerdès, Bouira et de Batna, ayant déjà décidé de la reprise de la grève. D'autres conseils régionaux sont prévus pour le début de la semaine prochaine et il est fort possible, selon M. Boudiba, porte-parole du syndicat, que la même décision soit prise au cours de ces rendez-vous. La menace de grève se précise donc de plus en plus. Selon la même source, elle est suscitée par les mesures répressives appliquées par la tutelle à l'encontre des enseignants grévistes. «Le ministère a donné des instructions aux directeurs de l'éducation des wilayas pour le retrait de 9 jours sur le salaire du mois d'avril». «Cette sanction est contraire au règlement», dira M.Boudiba, qui rappelle que la loi stipule que les ponctions sur salaires ne doivent pas s'opérer sur plus de trois jours sur chaque mois. Il enchaîne dans le même contexte : «Cette mesure a soulevé l'ire des enseignants, dont le salaire varie entre 26 000 et 37 000 pour ceux qui sont en fin de carrière. Par ailleurs, une réunion entre le Cnapest et l'intersyndicale de la santé publique constituée par les deux formations syndicales autonomes, à savoir le syndicat national des praticiens et spécialistes de la santé publique (SNPSSP) et le syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) est programmée incessamment afin de prévoir une action commune. En outre, M. Boudiba a annoncé le départ éventuel du coordinateur du bureau de Tizi Ouzou, en l'occurrence, M. Chaâlal. «Bien que M. Chaâlal n'a pas déposé sa demande officielle, il a exprimé à maintes reprises, et ce, pour des raisons de santé.»