Le secteur de l'emploi a connu une relance et une dynamique particulières ces dernières années. La lutte contre le chômage a constitué le cheval de batille des pouvoirs publics. D'importants moyens ont été consentis pour revoir les mécanismes de recrutement et les organismes chargés de cette mission capitale dans la promotion de l'économie nationale. Les actions entreprises ont été multiples. Après lui avoir confiée cette nouvelle tache, le département chargé de l'emploi et du travail a procédé à la restructuration de l'ANEM, et à lui accorder plus de moyens pour lui permettre de bien accomplir son travail. Il a été question également d'élargir son réseau pour l'approcher au plus pré des demandeurs d'emploi. La refonte juridique mise en place a fait en sorte de motiver les entreprises du secteur privé et publique à opérer plus de recrutement en vue d'absorber le chômage, devenue un fléau national. La législation a ainsi obligé les employeurs à passer par l'ANEM pour effectuer tous les recrutements. Les jeunes demandeurs d'emplois ont plus de chances d'accéder à un poste après avoir permis à cette agence de jouer un rôle d'intermédiaire efficace. Pour avoir des résultats plus palpables, la deuxième étape franchie a été l'instauration de nouveaux mécanismes de recrutement. Ainsi deux dispositifs ont été crées pour répondre à une demande de plus en plus forte. Ces deux dispositifs ont été orientés vers les primo demandeurs d'emploi c'est-à-dire les jeunes chômeurs diplômés universitaires et ceux issues de la formation professionnelle. Ceci s'ajoute aux résultats réalisés dans le cadre des autres dispositifs de création d'entreprises en l'occurrence l'Ansej et la Cnac. C'est ainsi que les pouvoirs publics ont tenté d'initier les jeunes au monde de travail et de lever le blocage du manque d'expérience qui a souvent contrarié les jeunes. Avancée quantitative Les statistiques communiquées par le ministère de l'emploi, du Travail et de la sécurité sociale font état de la création entre 1997 et 2009 de 117 519 projets et de 328 702 emplois dans le cadre de l'Ansej. La Cnac a contribué, entre 2004 et 2009, à la création de 18 207 projets et 44 247 emplois. Ce qui donne quelques 135 726 projets et 372 949 emplois crée. Avant la modernisation de l'ANEM, l'agence exerçait sa mission de recrutement en fonction de son modèle classique. L'examen de la situation des recrutements confirme la thèse d'évolution d'une année à une autre avec une grande performance enregistré pour l'année 2009. Ainsi, le nombre des recrutements est passé de 64 092 en 2005 à 96 850 en 2006, puis à 125 645 en 2007. Ce chiffre a été de l'ordre de 162 290 emplois en 2008 pour atteindre 169 433 en 2009. Mis en application depuis le deuxième semestre de 2008, les deux dispositifs crées pour booster l'emploi ont eu, selon les statistiques du ministère, des résultats remarquables. Ainsi, le dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP) a vu la création de 164 296 emplois en 2008 et de 277 618 postes d'emploi en 2009. Les jeunes chômeurs diplômés universitaires ont bénéficié d'une insertion dans le cadre d'un contrat de CID qui a permis le placement de 48 002 en 2008 et de 89 101 en 2009. Pour ce qui est des jeunes issus des centres de formation professionnelle, les contrats conclus dans le cadre du CIP ont profité à 29 721 en 2008 et à 89 101 en 2009. Les contrats de formation et d'insertion ont permis à 86 573 jeunes de profiter de l'emploi durant le deuxième trimestre de l'année 2008, et de 112 544 en 2009. En deux ans, le nombre de placement effectué est de l'ordre de 441.914 grâce à ces nouveaux mécanismes introduits. Il faut noter que la rémunération attribuée aux jeunes insérés dans le cadre de ces dispositifs est assuré à 50% par les pouvoirs publics. D'autres mesures ont été prises pour encourager le recrutement. Les entreprises économiques bénéficient annuellement de facilitations fiscales en contre partie de chaque recrutement. Ceci a été clairement mentionné dans les lois de finances de chaque année. Des mesures qui ont contribué quelque peu à la réduction du taux de chômage situé, selon les pouvoirs publics, à moins de 10%.