Les dirigeants de la fédération égyptienne, à leur tête Samir Zaher, sont convoqués ce jeudi, à Zurich, devant une commission disciplinaire de la Fifa, pour s'expliquer sur le caillassage du bus de la sélection algérienne à son arrivée au Caire le 12 novembre 2009. C'est leur dernière audition avant le verdict final de la Fifa sur ce dossier qui a beaucoup traîné. La commission a déjà auditionné le commissaire du match, le Marocain Saïd Belkhayat, et les deux chargés de la sécurité, le Marocain Mohamed Bahou et le Suisse Walter Gagg. Elle veut écouter la version des Egyptiens, accablés par les rapports des deux chargés de la sécurité, notamment celui du Suisse Walter Gagg qui a rendu visite aux Verts juste après leur agression au Caire. Trois joueurs de l'EN, Lemmouchia, Halliche et Saïfi, ont été blessés après cette lâche agression. D'après l'ancien président de la FAF, Hamid Haddadj, membre de la commission de discipline de la Fifa, l'Egypte encourt une suspension du Cairo Stadium, peut-être avec sursis, un blâme et une forte amende financière. «Ce n'est pas un simple cas. Des incidents pareils se comptent sur les doigts d'une seule main. Les Egyptiens sont allés à l'extrême, mais je pense que la Fifa n'ira pas au-delà de ces trois sanctions étant donné que les autorités égyptiennes avaient pris les mesures de sécurité supplémentaires exigées après le caillassage du bus de l'EN», nous a indiqué dernièrement Haddadj. Il est à noter que la Fifa a ouvert uniquement une procédure disciplinaire sur le caillassage du bus de l'EN au Caire. Les Egyptiens n'ont apporté aucune preuve sur les prétendus événements d'Oum Dorman où s'est joué le match barrage qualificatif au Mondial 2010 entre les Verts et les Pharaons.