Malgré le contexte de crise économique, l'Algérienne des assurances (2A) a réussi à réaliser un chiffre d'affaires de 2,7 milliards de dinars en 2009, contre 2,1 milliards en 2008. «Cette hausse de 24% par rapport à 2008 est attribuée à l'évolution des assurances IARD (incendie, accidents, risques divers) qui occupent la première place du portefeuille de la compagnie avec 44%, suivies de l'automobile avec un taux de 33%», a précisé, hier, le directeur général de 2A, Tahar Bala, qui s'est exprimé lors d'un point de presse à l'ouverture d'une journée de formation du personnel de 2A par la compagnie de réassurance Swiss Re. La compagnie, poursuit le responsable, veut atteindre les standards mondiaux en termes d'assurance. A propos de la formation, il a souligné qu'elle permettra aux agents de 2A d'accéder à l'expertise de Swiss Re qui est le deuxième réassureur de la planète. Evoquant la place de la compagnie sur le marché national, M. Bala a relevé que 2A est la première compagnie d'assurances privée, agréée par le ministère des Finances le 5 août 1998. Avec 5% de parts de marché algérien des assurances, elle offre une gamme de produits d'assurance variée qui va de l'assurance dommages, transport, personnes à l'assurance caution. En 2004, elle a réussi à certifier son système de management de la qualité selon la norme internationale ISO 9001 version 2000. Présent lors de la conférence de presse, le PDG d'Arcofina Holding, dont 2A est une filiale, Mohammed Abdelouahab Rahim, a noté de son côté que les produits d'assurance sont en continuelle évolution, estimant qu'il revient aux assureurs de s'adapter aux besoins des clients. Soulignant que l'assurance est la base du progrès, M. Rahim a affirmé qu'on ne peut pas prendre des risques dans le domaine de la recherche ou dans les investissements sans s'assurer contre les risques. Selon lui, le risque est en continuelle évolution en fonction du progrès, du volume des investissements et des aléas climatiques. Citant l'exemple du changement climatique qui a suscité de nouveaux produits en matière d'assurance contre les catastrophes naturelles, M. Rahim a parlé aussi des risques que doivent intégrer les assureurs comme les évènements organisés et annulés pour cas de force majeure ou encore les billets achetés par les clients et qui ne sont pas utilisés en raison d'empêchements imprévus. Ces risques, à son avis, doivent être intégrés par les assureurs.