Après avoir été abandonnée depuis plus de quinze années, l'ancienne école de meunerie de Blida sera sans doute redynamisée à l'initiative de l'université de Blida, du groupe SIM et France Export Céréales. Mettant à profit la présence en Algérie d'une délégation de l'Association pour la promotion internationale des céréales françaises conduite par M. Yann Lebeau, chef de mission Maghreb - Afrique, une rencontre portant sur les possibilités de partenariat a eu lieu dimanche après-midi entre les trois parties. Dans une présentation préliminaire, et après avoir fait l'historique de l'école de meunerie, Abdelkader Tayeb Ezraimi, PDG du Groupe SIM a souhaité bénéficier de l'expérience de l'association française pour réhabiliter l'école en question dans le cadre d'un partenariat triangulaire. De son côté, le recteur de l'université de Blida, Abdellatif Baba Ahmed, a émis le vœu de voir le projet de partenariat se concrétiser. Ce qui constituera un terrain de stage pour les étudiants appelés à suivre cette formation. Le recteur a tenu à expliquer certaines formules introduites dans le cadre de l'enseignement supérieur tel que le L.M.D qui permettrait durant trois années de former un cadre qui aura une formation théorique. Il a saisi cette occasion pour souligner qu'une licence dans le domaine alimentaire existe au sein de la faculté des sciences agronomique et vétérinaire qui est en mesure de chapeauter cette formation. Ainsi, après l'établissement d'une convention entre l'université de Blida et la Ceimi dans le but de rapprocher l'université du monde socio économique et en particulier les entreprises de la Mitidja, aujourd'hui, une nouvelle opportunité est apparue avec le groupe SIM qui a voulu les assister dans la mise en marche de cette structure. Par le passé, l'école de meunerie de Blida, qui avait une capacité pédagogique de 200 places avec un internat de 400 places, avait formé entre 1976 et 1986 4700 techniciens pour les besoins de l'Algérie et des pays frères et amis. Lors de la visite de l'établissement, les équipements pour la fabrication des pâtes, la triture du blé et la boulangerie ont suscité un intérêt pour accompagner l'initiative algérienne dans sa volonté de former des cadres pour l'industrie meunière en Algérie.