Après avoir été abandonnée pendant plus de quinze années, l'Ecole de meunerie de Blida sera opérationnelle dès la prochaine rentrée universitaire, a-t-on appris auprès du recteur de l'Université Saâd Dahleb de Blida. Pour rappel, lors d'une visite en Algérie en mai, les représentants de l'association France Céréales ont été sollicités par l'Université Saâd Dahleb et le PDG de SIM sur les possibilités de relancer cette école dans le cadre d'un partenariat entre les trois parties. La proposition de la partie algérienne visait à remettre en service cette école dans le cadre d'une licence LMD. Lors des entretiens dans le cadre de la tripartie, le recteur de l'université, tout en expliquant certaines formules introduites dans le cadre de l'enseignement supérieur, a estimé que la mise en état de cette unité permettrait de former en trois années des cadres qui auront une capacité théorique. Il a saisi cette occasion pour souligner qu'une licence dans le domaine alimentaire existe au sein de la faculté des sciences agronomiques et vétérinaires qui est en mesure de prendre en charge cette formation. Ainsi, après l'établissement d'une convention entre l'Université de Blida et le Ceimi dans le but de rapprocher l'université du monde socioéconomique, en particulier des entreprises de la Mitidja, voilà qu'aujourd'hui, une nouvelle opportunité est apparue. A ses débuts, l'Ecole de meunerie de Blida, qui avait une capacité pédagogique de 200 places avec un internat de 400 places, avait formé, entre 1976 et 1986, 4700 techniciens pour les besoins de l'Algérie et des pays frères et amis. Lors de la visite de l'établissement dont notamment les équipements pour la fabrication des pâtes, la triture du blé et la boulangerie, cela a suscité chez la délégation française un intérêt pour accompagner l'initiative algérienne dans sa volonté de former des cadres pour l'industrie meunière en Algérie. Ainsi, il est fort probable que cette école soit relancée pour la prochaine rentrée universitaire.