Le 15 juin prochain à Bruxelles, l'Algérie tentera de demander la révision des clauses de l'Accord d'association avec l'Union européenne (UE) après avoir constaté «un creusement du déficit commercial hors hydrocarbures» et «un manque à gagner sur les recettes fiscales et douanières , en raison de l'application du démantèlement tarifaire», ainsi qu'«une faiblesse des investissements européens» en Algérie. Des résultats obtenus par une étude réalisée par des experts indépendants en collaboration avec des institutions officielles algériennes (Douanes, Banque d'Algérie et ministère du Commerce), a indiqué ce jeudi le ministre du Commerce, El-Hachemi Djaâboub, en marge d'une séance plénière de l'APN, repris par l'APS. A cette fin, «chaque secteur a présenté son rapport sur cette mise en œuvre au ministre des Affaires étrangères qui portera ces documents à Bruxelles», a-t-il ajouté. Dans le volet commercial, les propositions algériennes porteront sur les contingents de produits exportés vers l'UE sans droits de douanes, car «les normes imposées pour ces produits sont inaccessibles pour les exportateurs algériens». L'Algérie peut en effet renégocier grâce à la clause de «rendez-vous» contenue dans l'Accord, pour réclamer plus d'équité dans l'Accord la liant à l'UE.