L'affaire de l'OPGI de Béjaïa, qui a trait au vol et saccage d'une trentaine d'appartements LSP à Akbou, aux malversations et à la dilapidation de deniers publics, a connu, mardi dernier, un deuxième report. Cette affaire qui a fait couler beaucoup d'encre dans la région tourne autour de 4 personnes : l'ex-directeur de l'OPGI de Béjaïa, deux autres personnes (deux frères) propriétaires d'une société de gardiennage fictive, et un fabricant de cachets. Dans cette affaire, l'OPGI de Béjaïa a endossé des pertes équivalant à 3 millions de dinars, représentant les montants de la boiserie et des accessoires volés dans les 30 appartements précités par des inconnus, alors que ces appartements étaient censés être gardés par ladite société de gardiennage. Pour rappel, le procureur de la République avait requis 7 ans de prison ferme à l'encontre de l'ex-directeur de l'OPGI de Béjaïa et une amende de 200 000 DA, pour le chef d'inculpation de négligence et de malversations. Pour les 3 autres accusés, 3 ans de prison ferme ont été requis, pour création d'une société fictive, faux et usage de faux. Le verdict est attendu la semaine prochaine.