Avant tout, qu'avez-vous ressenti au moment où vous avez reçu votre convocation en équipe nationale d'Algérie ? C'était tout simplement sublime et j'avais du mal à y croire. C'était vraiment incroyable ce qui m'arrivait. Je n'y croyais pas mes yeux. Il m'est impossible de vous décrire la joie mais aussi la fierté qui m'ont envahi. Vous attendiez-vous quelque peu à cette convocation ? Pas du tout et ce fut une très grande surprise pour moi. Il m'a fallu beaucoup de temps pour réaliser ce qui m'arrivait. D'ailleurs, quand mes responsables sont venus me remettre ma convocation je n'y croyais pas encore. Ensuite, il y a eu bien sûr le coup de fil du président de la fédération, M. Raouraoua, suivi de celui de M. Saâdane pour que je sois enfin rassuré. Décrivez-nous à présent l'accueil à Crans-Montana ? Disons que je n'étais pas du tout dépaysé, je connaissais Karim Matmour pour avoir fait la même école de formation à Strasbourg et on s'est croisé en Bundesligua car j'appartiens au club allemand de Francfort. D'ailleurs, je serai de retour dès la fin du Mondial. Quels sont vos objectif en rejoignant l'EN d'Algérie ? Il ne m'échappe pas que le point fort de la sélection nationale c'est sa défense avec des joueurs de renom et de très niveau à l'instar de Bougherra, Antar Yahia, Haliche et autre Belhadj. Ceci dit je suis là à apprendre à leurs côtés, je travaillerai d'arrache-pied et je répondrai prêt à tout moment. Je ne m'impatiente pas du tout car je peux aussi bien evoluer sur le flanc droit de la défense tout comme au centre de celle-ci.
Un dernier mot… C'est une grande fierté pour moi et à ma famille que de defendre les couleurs de mon pays l'Algérie. Je ferai de mon mieux pour être à la hauteur de la confiance placée en moi. Entretien réalisé par notre envoyé spécial