Rien ne va plus à l'APC d'Ath Mellikèche (90 km au sud-ouest de Béjaïa). En effet, après avoir démis, en janvier, de ses fonctions l'ex-président de l'APC d'Ath Mellikèche, Oulagha Boukhalfa, pour une affaire de «faux et usage de faux», le wali de Béjaïa, Ali Bedrici, revient à la charge en relevant de ses fonctions celui qui a été installé à la place du maire démis, Cherifi Abderrahmane. Les causes qui ont conduit à cette décision prise par les autorités de la wilaya ont trait à l'impossibilité du dialogue entre le désormais ex-maire d'Ath Mellikèche et les élus. Ceux-ci accusent M. Cherifi de «gérer à la hussarde et sans consultation les affaires de la commune». Ce qui a conduit les élus à saisir le wali, qui, après avoir pris connaissance de la situation, a pris la décision de démettre de ses fonctions M. Cherifi, tout en instruisant le chef de la daïra de Tazmalt à désigner et à installer un nouveau P/APC en concertation avec l'ensemble des élus, et ce, en vue de débloquer la situation dans laquelle se trouve cette municipalité classée parmi l'une des plus pauvres au niveau national. A l'heure actuelle, une série de réunions sont tenues entre les concernés pour trouver un successeur au maire licencié. Toute la population de la commune d'Ath Mellikèche est suspendue au résultat de ces réunions, croisant les doigts afin qu'une solution idoine soit trouvée pour relancer le développement dans cette municipalité qui accuse des retards énormes dans tous les domaines.