La saison estivale qui sera lancée officiellement dans quelques jours, en principe le 5 juin, s'annonce sous de mauvais auspices. Malgré le programme concocté conjointement par les responsables du secteur du tourisme et les élus locaux, en particulier ceux représentant les communes côtières, de l'Assemblée populaire de wilaya. La présente saison, d'une part écourtée par l'arrivée du mois de Ramadhan vers le début du mois d'août en étant amputée d'une bonne partie, d'autre part annuellement elle ne connaît un début effectif qu'à partir de la deuxième semaine de juillet, soit après l'affichage des résultats scolaires, en particulier le bac. De ce fait, les commerçants des villes côtières comme Tigzirt et Azeffoun qui avaient pour habitude de se réjouir en cette période, nourrissent cette fois-ci les plus folles appréhensions. En effet, on appréhende l'arrivée de cette saison qui va certainement connaître un recul comparativement aux précédentes. Malgré donc tous les préparatifs qui se font, de nombreux problèmes restent pendants. Il s'agit entre autres du retard constaté dans le lancement de l'opération «Blanche Algérie» avec ses campagnes de nettoyage des plages. Les ODS n'ont pas encore été remises, le sempiternel problème d'alimentation en eau et ses inconvénients, le manque de structures d'accueil pour les vacanciers, le prix excessif des logements cédés pour la période d'été par des particuliers sont autant d'ingrédients qui s'invitent pour entacher chaque saison. Malgré les 520 millions de dinars alloués pour l'aménagement des plages autorisées à la baignade, soit 8 au total, 3 dans la commune de Tigzirt, 1 à Iflissen, 2 à Azeffoun et 2 à Aït Chafaâ, rien n'indique qu'on aura une saison normale.