Le nouveau ministre de la Poste et des Technologies de la communication et de l'information, Moussa Benhamadi est un cadre du secteur. Avant sa nomination à la tête d'Algérie Télécom, il a assumé le poste de directeur du Centre de recherche sur l'information scientifique et technique (Cerist) de juillet 1986 à février 2003. M. Benhamadi a travaillé en tant que chercheur en système d'information et réseaux, chargé de cours informatique au CDTA (Centre de développement des techniques avancées) et maître assistant en informatique à l'université des sciences et technologies Houari-Boumediene. Il a également occupé d'autres responsabilités au niveau international, dont celle de membre du Conseil des directeurs du réseau d'information scientifique et technologique (SITTDEC) mis en place par le groupe des 15 (G-15), de membre du directoire du réseau informatique africain (Rinaf) et de vice-président du Programme intergouvernemental d'informatique de l'Unesco et représentant des Etats arabes au sein de ce programme. En tant que PDG d'Algérie Télécom, il a réussi en quelques mois à redresser la situation de l'opérateur historique en récupérant les créances détenues, notamment sur les opérateurs privés à l'exemple de l'Eepad. Militant du Front de libération nationale (FLN), il a été élu député en 2007 à la wilaya de Bordj Bou Arréridj, sa région natale, où l'industrie électronique a connu un développement fulgurant. Cette nomination a été accueillie favorablement par les travailleurs d'Algérie Télécom, a tenu à souligner hier le directeur de la communication Abdelkrim Méziane, s'exprimant pour notre journal. Pour le responsable de la communication, «la nomination de Benhamadi s'inscrit dans le cadre de la continuité. Elle est des plus judicieuses et procède au recentrage patriotique qui va permettre au secteur public et au secteur privé d'amorcer son développement vers une véritable société d'information. Avec cette nomination, l'Algérie sera au rendez-vous historique fixé pour l'année 2013». Il est question, ajoute notre interlocuteur, de pérenniser la souveraineté nationale sur le secteur des TIC.