Riches en oméga-3, intéressants pour leur apport en vitamine D, les poissons sont aussi porteurs de contaminants. On peut également se demander, en cas de régime, s'il n'est pas plutôt préférable de consommer les poissons les moins gras ? Réponses. Quels sont les intérêts nutritionnels des poissons ? Les poissons représentent une source importante de protéines (18 à 20 g pour 100g). Ils sont également pourvus en minéraux (fer, phosphore, calcium) et en oligoéléments (zinc, cuivre, iode, sélénium). Ils apportent aussi de la vitamine D. Les saumons, sardines et anchois en sont particulièrement riches (10 à 20 g par 100g alors que les apports nutritionnels quotidiens conseillés sont de 5g par jour). Viennent ensuite les maquereaux, les anguilles et les thons (3 à 7 g par 100 g). Quant à l'apport calorique du poisson, il est déterminé par sa teneur en acides gras, dont des oméga-3. Poissons maigres ou poissons gras ? On distingue les poissons maigres, dont le taux de lipides est inférieur à 1% (sole à la vapeur, daurade, merlu cuit à l'étouffée, raie cuite au four), des poissons semi-gras, dont le taux varie entre 1 et 5% (bar, turbot cuit au four, thon cru) et des poissons gras, dont le taux de graisses dépasse 5% (maquereau fumé, thon blanc, sardine à l'huile, saumon fumé). Globalement, plus un poisson est gras, plus il est riche en oméga-3, des acides gras poly-insaturés qui protègent des maladies cardiovasculaires. Si l'on compare poisson et viande par exemple, la truite contient 24% d'oméga-3, contre 2% dans le bœuf. En résumé, pour sa santé, il est préférable de choisir un poisson gras et de le cuisiner sans matières grasses (vapeur, gril, papillote…). Toutefois, dans le cadre de la prévention santé, la consommation de poissons gras doit être intégrée à une alimentation variée et équilibrée, ainsi qu'à la pratique d'une activité physique régulière. Et bien entendu, dans le cadre d'un régime hypocalorique, il convient de tenir compte de l'apport calorique des poissons consommés.