Les transporteurs de voyageurs de la ville de Béjaïa ont observé, hier, une journée de grève, et ce, pour protester contre les routes de la ville qui sont dégradées et impraticables. C'est le cas des chemins qui mènent, entre autres vers les quartiers Taklaït, Ihaddaden Oufella, Smina et bien d'autres. Les transporteurs, excédés par cette situation qui ne fait qu'empirer, ont à l'unanimité invité les autorités locales à prendre en charge ce problème épineux. Contactés par nos soins, des transporteurs, excédés, qualifient les routes de la ville «d'escaliers» tellement elles sont dégradées, pleines de nids de poules et décapées, et ce, sans évoquer les dommages que ces trous causent aux minibus. Ils déplorent le fait que des quartiers soient bitumés et non pas les routes, qui sont prioritaires à leurs yeux. L'APC de Béjaïa, pour sa part, reconnaît la légitimité de l'action des transporteurs et leur demande d'être patients, car, selon elle, un programme de bitumage de tout le réseau routier de la ville sera effectué prochainement, «ce n'est qu'une question de quelques semaines», dit-on. Il est vrai que les différents chemins de la ville de Béjaïa sont dans un état déplorable, «cela dépasse l'entendement», jugent les Béjaouis qui ne comprennent pas comment les routes du chef-lieu de wilaya se trouvent dans cet état. Que dire alors des agglomérations et villages ?