Que peut-on dire de l'organisation de cette énième édition de la Coupe du monde qui se tient pour la première fois sur un autre continent, à savoir l'Afrique, laquelle aussi a débuté sur les chapeaux de roue, d'autant que jusque-là, celle-ci semble attirer tant de convoitises à tout point de vue. Il faut dire que toutes les quatre années nous avons droit d'assister à un évènement majeur, pour cela, le pays organisateur se doit de réfléchir à une organisation de la dimension de la compétition. Regardons déjà le contenu de cette Coupe du monde qu'organise l'Afrique, lorsque l'on sait que tout le monde s'attendait à ce que cette manifestation soit gâchée et ne sera en aucun cas prête le jour J, les responsables du pays de Mandela n'ont pas rechigné sur les moyens, notamment infrastructurels, logistiques et humains qu'ils ont mis en place. Cela a prouvé que pour un premier coup d'essai ce fut un coup de maître. Sur le plan de l'accueil, aucun élément des pays invités n'a jusque-là trouvé à y redire sur ce point très important pour un peuple dont l'histoire en dit long, certains même prétendent que cette fête n'a rien à envier à celles organisées en Europe ou autres continents. Autre point qui a toujours été en faveur du football, c'est cette ambiance sonore. Evénement majeur, ce début de compétition a réussi un véritable tour de force. C'est simple, vous avez vraiment l'impression d'être en plein cœur du stade, afin bien entendu de ressentir au maximum cette sensation. Une ambiance sonore surchauffée qui démarre au début d'un match et qui ne s'arrête pas avant le coup de sifflet final, et par-dessus tout, qui ne manquera pas de vous faire sourire, mais aussi de vous mettre la pression durant les deux mi-temps, celle-ci provenant d'un instrument sacré appelé vuvuzela (du plus petit au plus grand calibre) pour les Sud-Africains, que la Fifa a bonnement autorisé. On entend également très bien les différents bruits et danses créés par les joueurs lors de frappe dans le ballon, lors d'un but ou lors de protestation, ceci fait également partie de l'ambiance de l'Afrique. Enfin, concernant les musiques des menus, on ne retrouve pas moins de vingt-huit musiques différentes qui ne manqueront pas de vous mettre dans le bain de la Coupe du monde. Seul bémol, les hymnes des équipes nationales qui ne sont pas complètes, mais également le retrait bizarre des stadiers après quatre jours de compétition pour non-perception de leur dû, ils ont finalement été payé, mais automatiquement remplacés par des policiers.