A voir la prouesse réalisée par les élèves du cycle fondamental qui ont brillé par des résultats éloquents jamais obtenus depuis l'indépendance du pays aux examens du brevet d'enseignement moyen (BEM), l'espoir est grand quant à une réussite édifiante aux examens du baccalauréat de la session 2010. D'entrée, une telle éventualité a de fortes chances de se muer en réalité palpable. C'est du moins ce que nous a affirmé hier Assia Athmania, la chef de service de la scolarité et des examens au niveau de l'académie d'Alger, en mettant en avant une multitude de facteurs qui prédisent, selon elle, un «réel exploit» qui se fera jour à la délibération des résultats du bac attendus au début du mois prochain. Notre interlocutrice citera en substance des échos qu'elle a eus à recueillir auprès de beaucoup d'enseignants qui étaient mobilisés durant le déroulement de cet examen important. «Sincèrement, beaucoup d'enseignants font état de constat positif qui prélude d'une réussite plus grande», dira Mlle Athmania. De tels propos sont assurément de nature à soulager un tant soit peu l'angoisse des parents dont la progéniture postule au fameux sésame, nécessaire pour accéder à l'université. Inévitablement, les parents des candidats au baccalauréat ne seront soulagés que le jour de l'affichage des résultats. Très grande est en effet leur inquiétude à ce sujet, laquelle inquiétude somme toute est légitime du fait des mouvements de grève répétés qui ont paralysé la scolarité durant cette année. Face à de telles perturbations, beaucoup de parents d'Alger et d'ailleurs ont eu recours à la méthode des cours de soutien payés rubis sur l'ongle à même d'assurer à leur progéniture une meilleur assimilation du programme scolaire afin de mieux les préparer ainsi à l'examen du baccalauréat. En parlant des cours de soutien, il y a lieu de rappeler que des centaines d'institutions de l'Etat ont déployé des enveloppes budgétaires en vue de permettre de mieux généraliser cette méthode au profit d'un nombre important parmi les candidats au baccalauréat. Il en est ainsi d'ailleurs de la wilaya d'Alger qui a consacré un montant de 10 milliards de centimes exclusivement pour le financement des cours de soutien. D'autre part, faut-il rappeler que nombreux sont les candidats qui, durant le déroulement de cet examen, ont fait part d'un optimisme béat. Globalement, la majorité de ces candidats a aussi affirmé que les sujets qu'ils ont traités durant les examens du bac étaient «abordables».