Nous abordons la deuxième semaine après que notre sélection a, regagné le pays et toujours rien à propos de la succession de Rabah Saâdane. Pourtant, il est clair que le travail en coulisse bat son plein. Si rien n'a filtré sur les véritables intentions de la Fédération algérienne de football (FAF), il n'en demeure pas moins que les différents médias ont plus que jamais les yeux braqués et l'oreille tendue. Chacun y va à sa façon dans une situation qui n'a laissé paraître jusqu'à présent rien d'officiel. Même au niveau des personnalités, il y a eu très peu de déclarations concernant l'avenir de la sélection nationale, hormis celle du désormais ex-entraîneur de l'EN qui s'est limité à dire qu'il réservait la primauté de l'information au président de la FAF. Par ailleurs et face à l'insistance des représentants des médias quant à son maintien ou son départ, il se limitera à dire : «C'est du 50/50 !» Le silence radio des responsables Que dire donc de plus quand même le premier responsable du secteur et ministre de la jeunesse et des sports, en l'occurrence Hachemi Djiar, évite d'aborder la question de la succession au poste d'entraîneur national, tout en insistant sur le fait que la participation algérienne au Mondial «n'a pas été négative» ; il a estimé que «le plus dur commence. Il faut consolider les acquis, corriger les insuffisances et préparer les prochaines échéances. Une équipe ne se construit pas du jour au lendemain», souligne-t-il avec force. Néanmoins une lecture subtile de ces déclarations laisse planer l'hésitation quant au maintien du staff en place après l'élimination de l'EN dès le premier tour au Mondial : «Il y a eu des lacunes. Il faut faire une évaluation qui permettra de déterminer ce que sera la prochaine étape. C'est une réflexion collective qu'il faut engager», déclare-t-il. Du côté de Dely Ibrahim, le silence radio est de mise, rien n'est sorti de nulle part ! Comme d'habitude, le travail se fait dans la discrétion totale, en coulisse et sous la conduite exclusive du président de l'instance du football national, Mohamed Raouraoua. Ce dernier qui se trouve toujours en Afrique du Sud révèlera au cours d'un entretien que le nom du futur sélectionneur sera connu à la mi-juillet et l'idée de voir l'actuel coach poursuivre sa mission à la tête des Verts n'est pas exclue. Attendons donc pour mieux voir mais entre temps, les spéculations vont bon train et comme on dit, un rat à Bab El Oued se transforme en éléphant à Hussein Dey. La galère de l'à-peu-près continue !