Comme en 2006, les chemins de l'Argentine et de l'Allemagne se croisent au stade des quarts de finale de la Coupe du monde. Il y a quatre ans, les hôtes de l'épreuve s'étaient imposés aux tirs au but. L'heure est donc à la revanche pour l'Albiceleste, emmenée par l'expérience de son sélectionneur Diego Maradona, contre l'un de ses grands rivaux sur la scène mondiale, dont la nouvelle génération est aussi talentueuse que ses devancières étaient efficaces. Les Argentins abordent ce quart de finale avec un bilan de quatre victoires en autant de sorties en Afrique du Sud. Diego Maradona semble avoir trouvé son équipe-type qui, à la différence de 2006, comprend Lionel Messi. La dernière confrontation entre les deux équipes, le 3 mars 2010 à Munich, en amical, avait tourné à l'avantage de l'Albiceleste (1:0, but de Gonzalo Higuain). L'Allemagne s'apprête de ce côté à disputer son 15e quart de finale consécutif en Coupe du monde. La sélection dirigée par Joachim Löw, adjoint de Jürgen Klinsmann en 2006, a terminé en tête du groupe D avec 6 points. Elle a, en outre, réalisé le plus gros score des huitièmes de finale en dominant l'Angleterre 4:1, dans un match qui restera dans les annales. Les deux pays ont croisé le fer à cinq reprises en Coupe du monde : 1958, 1966, 1986 (en finale), 1990 (finale) et 2006. Le bilan est de trois victoires pour l'Allemagne, une pour l'Argentine et un match nul. «L'Allemagne est une équipe très solide, bien plus forte que le Mexique. Mais nous avons les moyens de la battre», affirme Diego Maradona. «Sur le papier, si l'on prend les joueurs un par un, l'Argentine est plus forte que nous. Mais c'était pareil au match précédent. L'Angleterre avait plus d'expérience et de grands noms, mais elle n'a pas réussi à traduire sa supériorité sur le terrain. Nous avons une bonne équipe, et je pense que nous pouvons répéter notre performance des huitièmes», dira de son côté le buteur de la Mannschaft, Miroslav Klose. Ce choc, attendu par toute la planète football, constituera un nouvel épisode des duels les plus passionnants de l'histoire du tournoi.