Entre retards dans les vols et annulation d'autres pour des raisons qui restent le plus souvent inconnues des voyageurs, prendre l'avion en cette période de vacances est un véritable calvaire. Que ce soit pour un voyage touristique ou professionnel, tout le monde est loti à la même enseigne. Une équipe de dix cadres du laboratoire pharmaceutique Sandoz en a payé les frais. Se rendant à Marrakech pour d'importantes réunions de travail par le vol de 9h30 sur les lignes de la compagnie nationale Air Algérie, cette dernière a vu son vol retardé pour 19h30. «Si quatre d'entre nous ont pu embarquer sur un vol de la compagnie aérienne marocaine (RAM), six autres cadres devaient attendre de s'envoler à 12h avec Air Algérie». Malheureusement, ce vol sera reporté une première fois pour 19h, puis 22h. «Ce n'est qu'à 2h du matin que nous avons été informés que l'avion devant nous transporter restera finalement cloué au sol», témoignent les infortunés voyageurs. S'ensuit alors une interminable attente durant laquelle les voyageurs ont eu droit à des sandwichs immangeables et un hébergement dans un hôtel miteux, d'ailleurs refusé par ces derniers qui lui ont préféré les bancs du hall de l'aéroport. Ce qu'ils déplorent par-dessus tout, c'est le manque d'information et d'être abandonnés à leur sort. «A partir de 20h, bien malin qui trouvera une assistance sur les lieux. Plus aucun responsable n'est là pour vous remonter le moral. Chacun vous renvoie vers l'autre», témoignent-ils avec regret.