Le président égyptien Mohamed Hosni Moubarak est arrivé hier en fin de matinée à Alger pour une visite amicale et de courtoisie. A sa descente d'avion, Hosni Moubarak a été accueilli par le chef d'Etat, Abdelaziz Bouteflika. Pour sa visite d'une journée en Algérie, Hosni Moubarak est venu présenter ses condoléances au président algérien après le décès de son frère, le docteur Mustapha Bouteflika, inhumé ce samedi au cimetière de Ben Aknoun sur les hauteurs d'Alger. Hosni Moubarak était accompagné du ministre des Affaires étrangères, Ahmed Abou El Gheit. Ce dernier a affirmé au niveau de l'aéroport international Houari Boumediene la ferme volonté des deux pays et des peuples égyptien et algérien de poursuivre l'édification d'une «relation forte», pour la défense des droits arabes et la préservation de la sécurité. «Je pense que la rencontre prévue aujourd'hui (hier, ndlr) entre les présidents Bouteflika et Moubarak et leur précédente rencontre à Nice (France), tenue il y a quelques semaines, viennent confirmer la ferme volonté des deux présidents, peuples et gouvernements des deux Etats à poursuivre l'édification d'une relation forte pour la défense des droits arabes et la préservation de la sécurité de la région», a déclaré Abou El Gheit cité par l'APS. Et d'ajouter : «L'Algérie et l'Egypte sont deux pays frères et n'ont cessé d'œuvrer ensemble depuis une soixantaine d'années», a-t-il souligné en rappelant que cette visite «est une visite amicale et de courtoisie et s'inscrit dans ce cadre». Abou El Gheit s'est entretenu par la suite avec son homologue algérien, Mourad Medelci. L'entretien s'est déroulé au niveau de l'aéroport international d'Alger, précise-t-on encore. A rappeler que la dernière visite du président Moubarak en Algérie remonte à 2006. Les relations entres l'Algérie et l'Egypte ont connu une phase de turbulence suite à l'agression de l'équipe nationale au Caire en novembre 2009. La venue de Moubarak à Alger constitue, selon beaucoup d'observateurs de la scène politique, un élément de réchauffement des rapports existants entre les deux pays, plongés dans une sorte de léthargie après l'agression de l'équipe nationale au Caire, durant les éliminatoires du Mondial.