«L'arrêt de la station principale de pompage du barrage Beni Haroun qui alimente six wilayas de l'Est n'aura aucune incidence sur la distribution de l'eau potable dans la wilaya de Constantine», a précisé la Seaco. Pourtant, la ville connaît depuis quelques jours déjà des perturbations dans l'alimentation en eau potable qui a touché plusieurs quartiers et notamment le CHU. Un état de fait que les responsables au niveau de la wilaya attribuent aux travaux de viabilité et d'assainissement de certaines conduites et surtout celles qui alimentent les quartiers via Hamma Bouziane. Cependant, la canicule qui sévit et la perturbation dans l'alimentation en eau potable suscitent de vives inquiétudes de la part des citoyens, surtout lorsqu'on apprend l'arrêt de pompage de la station principale. L'arrêt de cette station est dû au feu qui s'est déclenché le 23 juin, selon des sources sûres. De leur côté, les responsables à la wilaya et au ministère des Ressources en eau se montrent rassurants en insistant sur la disponibilité des réserves qui peuvent mettre Constantine à l'abri de la soif pendant au moins quatre mois. Sur un autre registre, la Seaco vient d'annoncer que la deuxième pompe du barrage Beni Haroun devrait entrer en phase d'exploitation dans quelques jours, ce qui permettra à la wilaya de Constantine de recevoir de l'eau avec une moyenne de 160 litres par jour alors qu'elle était de 70 litres seulement. L'on annonce également que Constantine pourra être alimentée exclusivement du barrage réservoir de Oued Athmania, dont le taux de remplissage est de 70% et qui comprend actuellement 14 millions de mètres cubes. Ce barrage-réservoir est doté d'une station de traitement destinée à alimenter 3 couloirs vers Mila et 10 localités de la wilaya, vers Chelghoum Laïd au sud et vers Constantine. Sur un autre volet, un contrat de 1,6 milliard de dinars a été attribué à l'entreprise chinoise China Geo-engeeneering Corporation, pour la réalisation des travaux d'augmentation des capacités de stockage d'eau potable de la wilaya de Constantine, dans le cadre du transfert du barrage Beni Haroun.