Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
«Une campagne vise ma personne et les cadres de l'Etat» Qualifiant les informations sur l'implication de son fils dans une affaire de drogue d'agitations médiatiques, Belaïz déclare :
Se sentant directement visé par les informations rapportées par la presse nationale, faisant état de la mise sous contrôle judiciaire de son fils pour implication dans des affaires de drogue, le ministre de la Justice, garde des Sceaux Tayeb Belaïz, a balayé «de main de maître» ces «allégations» et soutient que ces «agitations médiatiques» entrent dans le cadre d'une «campagne visant sa personne et d'autres cadres de l'Etat». Interrogé en marge de la session plénière au Conseil de la nation, consacrée à la présentation du projet de loi modifiant et complétant le code maritime, sur la véracité des informations que le procureur général d'Oran a d'ailleurs démenties, M. Belaïz n'a pas mâché ses mots. «La publication de ces informations s'inscrit dans le cadre d'une campagne qui vise à porter atteinte à ma personne et à celles d'autres cadres de l'Etat algérien», accuse-t-il d'emblée sans toutefois désigner nommément les auteurs de cette campagne qui, selon lui, a commencé déjà avec l'affaire Khalifa. «Le jour où j'ai accepté de prendre en main le ministère de la Justice, je savais que je ferai l'objet de ce genre de campagne», précisera Tayeb Belaïz qui parlera de «personnes» qui veulent à tout prix l'impliquer dans des affaires de corruption. «Ces mêmes personnes ont fait circuler des informations sur ma complicité dans ce scandale (Khalifa ndlr)», tient-il à préciser non sans qualifier ce qui est rapporté à propos de son fils d'«agitations médiatiques». Pour lui qui assure qu'«il ne peut y avoir un Etat de droit sans une véritable liberté de la presse», ces agitations sont «inacceptables ni sur le plan professionnel ni sur le plan moral» car, rassure-t-il, «si mon fils s'implique dans ce genre de trafic, c'est moi-même qui le conduirai en prison». Il rappelle et assure dans ce sens que ces informations sont erronées. «Mon fils n'a rien à voir dans cette affaire, il s'agit d'un amalgame entre deux personnes qui portent les mêmes nom et prénom», précise-t-il, confirmant par la même le démenti du procureur d'Oran. Pour rappel, la presse, aussi bien écrite que celle «online», a rapporté des informations faisant état tantôt de poursuites judiciaires à l'encontre du fils du ministre pour implication dans des affaires de drogue tantôt de sa mise sous contrôle judiciaire «dans le cadre de l'enquête menée depuis plusieurs mois par le DRS sur la corruption au sein de Sonatrach». Des informations «contradictoires», qui sont à même de corroborer les affirmations du ministre mais aussi de jeter le discrédit sur leurs auteurs et de soulever des interrogations sur leur origine.