La protection civile a déploré cinq morts par noyade dans les plages de la capitale depuis le lancement officiel de la saison estivale, le 1er juin. Selon Sofiane Bekhti, chargé de communication à la direction de la protection civile de la wilaya, cité hier par l'APS, sur les cinq décès, un cas a été enregistré au niveau des rochers de la commune de Bordj El Kiffan (plage non autorisée) et les quatre autres cas ont été relevés dans des plages autorisées à la baignade, «mais en dehors des heures de surveillance». Il faut savoir que les équipes de la protection civile quittent les plages en fin d'après-midi, alors que c'est à ce moment-là que les gens s'y rendent le plus souvent. A la plage El Kettani de Bab El Oued, par exemple, les familles profitent de la mer jusqu'à 22h, soit quatre heures après le retrait des lieux des agents de la protection civile. Par conséquent, en cas de problème, les vacanciers doivent se débrouiller eux-mêmes. Les agents de la protection civile sont ainsi mobilisés suivant des horaires administratifs qui ne prennent pas en considération le comportement des estivants. Ceci dit, le nombre de noyades constaté jusqu'ici (5 morts) a nettement baissé par rapport à la même période de l'année dernière. Ce chiffre reflète une baisse d'environ 50% de cas, a noté M. Bekhti. Selon lui, «il faut poursuivre les efforts de sensibilisation malgré ce recul».