Les services de l'état civil de l'APC de Sétif connaissent une affluence particulière à la veille de la rentrée et à l'occasion des inscriptions universitaires. Il s'agit du flux de citoyens désireux acquérir l'extrait de naissance B12 qui entre dans le cadre de l'opération administrative de biométrie et de la modernisation des documents de voyage, ainsi que la délivrance de l'extrait de naissance ordinaire C12. Selon le chef de service de l'état civil de l'APC de Sétif, le nombre des extraits de naissance B12 délivrés par jour s'élève à près de 500 copies, alors que pour le second, les chiffres sont astronomiques, puisque l'on délivre près de 4500 par jour au centre-ville. Cependant, au milieu de l'engouement qui marque ces derniers temps les services de l'état civil, ce sont les erreurs observées sur le document administratif qui sont à la source des réclamations des citoyens. Renseignements pris auprès du président d'APC de Sétif, il s'agit là d'«une situation tout à fait naturelle». Le citoyen, avisé, est alors en droit de s'orienter vers le tribunal qui procède à la rectification, l'institution judiciaire étant en possession d'un registre similaire à celui de l'APC. Les réponses sont souvent tardives, nous lance un employé au fait du sujet, car selon lui, le problème n'est réglé qu'au bout d'un mois ou un peu plus. C'est ainsi que nous apprenons auprès du chef de service de l'état civil que 3056 cas ont été notés depuis janvier 2010. Selon le P/APC, il ne s'agit guère d'erreurs survenues lors de la saisie puisqu'elle se fait automatiquement grâce au scanner, mais d'erreurs antérieures dues à la traduction vers le français. C'est donc grâce à l'informatisation du document de l'état civil que ces erreurs sont mises au grand jour.