«L'Onab ne peut en aucun cas être derrière la flambée des prix du poulet constaté ces derniers jours, ni être en être à l'origine». c'est ce qu'a déclaré hier le président du directoire de l'ONAB, Bouzid Boukersi, lors d'une conférence de presse. «Absente du marché jusqu'à présent, sa production se situe autour de 10%, soit un maximum de 20 000 tonnes par an sur une production nationale estimée à 300 000 tonnes par an, due en grande partie à l'informel», a-t-il expliqué. Selon le responsable «70% de production de la filière se fait dans l'informel». Expliquant le prix du poulet sur le marché, il a indiqué que «80% du prix d'un poulet est représenté par le coût de l'aliment, dans lequel 80% sont des matières premières boursières étrangères qui ont tendance à fluctuer». Le poulet congelé est actuellement moins cher que le poulet frais, alors qu'il devrait être plus cher pour cause de frais de congélation industrielle, de transport et de stockage, précise-t-il.