Les éléments du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), toujours en activité, sont plus que jamais surveillés par leurs «émirs», rapportent des repentis qui imputent cette «méfiance» de chefs terroristes à la volonté de déposer les armes régnant, depuis des années, dans les maquis de cette organisation terroriste. Les «émirs» empêchent même les éléments d'écouter Radio Coran, craignant un effet boule de neige quant aux repentirs enregistrés régulièrement dans les rangs de cette nébuleuse. Ils ont dépassé la centaine de personnes anciennement comptant dans les rangs du GSPC et qui ont décidé de quitter les maquis et bénéficier de loi sur la réconciliation nationale, après avoir écouté Radio Coran, ont confié aux services de sécurité ces repentis. Ce qui suscite l'émoi parmi les «émirs» du GSPC qui ont donné ordre, ajoutent des repentis, à ne pas écouter Radio Coran. Cette chaîne radiophonique qui accueille des hommes de religion de différents pays, s'exprimant sur différents thèmes, dont le terrorisme, a donné la parole à des «émirs» repentis, appelant, à leur tour, leurs anciens acolytes à déposer les armes. L'interdiction exprimée par les «émirs» du GSPC à l'encontre de cette chaîne de télévision a été reçue avec davantage de détermination de la part des responsables de Radio Coran qui a élargi ses horaires de diffusion et augmenté ses fréquences, permettant à un maximum de personnes de suivre les programmes de celle-ci. Le passage, dans cette chaîne de radio, peu de temps avant le mois de carême, de l'ex-«mufti» du GSPC, Abou El Abbas, et Samir Mossaâb, deux figures importantes de cette organisation terroriste, repentis, a accentué la crainte chez Abdelmalek Droukdel, alias Abou Mossaâb Abdelouadoud, et ses acolytes, de voir leurs maquis désertés davantage, et ajouté à la conviction de nombreux éléments de la nécessité de quitter cette nébuleuse. Les «émirs» du GSPC renforcent la surveillance sur leurs éléments, les «vétérans», dont un homme de 72 ans, surveillant les plus jeunes, usant de divers subterfuges pour dissuader toute repentance, comme faire croire que les sentiers sont piégés et que ceux qui tentent de quitter les lieux peuvent se tuer dans une explosion.