Les services de sécurité ont lancé depuis un certain temps des avis de recherche contre de dangereux terroristes. Ces avis concernent entre autres Khaled Ghezrani alias Abou Djihad présenté comme étant un membre du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), selon une source crédible. Selon la même source, les recherches concernent aussi bien les éléments du GSPC que ceux de Djamaât houmate daâwa salafia (DHDS), au nombre de 150, déployés en particulier au centre et à l'ouest du pays, près des frontières algéro-marocaines. Le DHDS est une autre organisation terroriste, sévissant en Algérie, rivale de l'organisation de Abdelmalek Droukdel alias Abou Mossaâb Abdelouadoud. Ces éléments peuvent être dénombrés si tous étaient fichés par les services de sécurité, ce qui n'est pas forcément le cas puisque certains réseaux de soutien au GSPC ou à la DHDS peuvent exister encore dans certaines wilayas du pays sans être connus. Toutefois, le travail de renseignement a permis l'identification de tous les éléments de ces organisations terroristes dont Khaled Ghezrani alias Abou Djihad. Ce travail est effectué de façon efficace, permettant l'identification de plusieurs éléments du GSPC non fichés par les services de sécurité, réduisant de cette manière la marge de manœuvre de cette organisation terroriste qui arrive difficilement à assurer les moyens de subsistance. Selon notre source, le travail de renseignements a permis d'obtenir de précieuses informations sur la situation dans les maquis. On apprend ainsi que plusieurs membres du GSPC ont émis le désir de déposer les armes et de se rendre aux autorités compétentes, mais qu'ils n'arrivent pas à franchir le pas de peur d'être liquidés par les émirs hostiles à l'idée de repentance. Des repentis ont témoigné qu'un homme de 72 ans était chargé par des émirs du GSPC de surveiller les éléments pour les empêcher de se rendre et de leur faire croire que tous les alentours du campement sont minés afin de les dissuader de leur fausser compagnie. Les émirs craignant l'abandon des maquis par tous les éléments de cette organisation et cherchant à les contraindre par la terreur à abandonner cette perspective. Certains parmi ces éléments ont réussi à échapper à cette terreur imposée par les émirs dans les maquis et d'autres attendent la moindre occasion pour déposer les armes. Au cours de ce mois sacré, la wilaya de Boumerdès a enregistré jusqu'à présent deux redditions parmi des éléments du GSPC.