L'affaire du diplomate algérien Mohamed Ziane Hasseni devrait connaître son dénouement demain. Or, des clans politiques tentent de fragiliser la défense de M. Hasseni en prétextant de nouvelles pièces à conviction sur son implication dans l'assassinat de Ali Mecili. L'Algérie est au centre d'une sombre machination insidieuse qui se met en place dans les milieux judiciaires et médiatiques français. Les conséquences pouvant découler de cette entreprise sournoise de déstabilisation de l'Algérie auront certainement un impact négatif sur les relations bilatérales tissées entre Alger et Paris. Des relations dont la normalisation au profit d'un meilleur développement des énergies au profit des deux pays reste le préalable de la résolution d'une multitude de dossiers en suspens. Et voilà qu'au lieu d'un réel sursaut en termes des relations diplomatiques entre Alger et Paris, certains relais médiatiques hexagonaux tentent de remuer le couteau dans la plaie en replaçant de nouveau au devant de la scène deux affaires qui ont le plus asphyxié les relations algéro-françaises. Il est question de l'affaire du diplomate algérien Mohamed Ziane Hasseni devant connaître son dénouement le 31 de ce mois et d'un énième épisode du feuilleton se rapportant à l'assassinat des moines de Tibhirine. Des preuves innocentant le diplomate algérien Dans la première affaire comme dans la seconde, certains médias français ont excellé en matière de manipulation. Jugeons-en : dans la première affaire, celle se rapportant au diplomate Mohamed Ziane Hasseni, l'on parle d'un fait nouveau susceptible de «fragiliser la défense du diplomate algérien». Or, tout ce dont il est question n'est autre que des écoutes téléphoniques que l'on tente de présenter comme étant des éléments décisifs dans l'issue définitive de ce procès. Des écoutes téléphoniques où un certain Mohamed Samraoui, ancien membre des services de sécurité, s'entretient avec un dénommé Mustapha, illustre inconnu, dont on n'a osé avancer ni le nom de famille ni aucun autre détail sur sa vie professionnelle. Mohamed Samraoui n'est autre que cet ancien officier exilé en Allemagne qui a déjà accusé le diplomate Mohamed Ziane Hasseni avant de nuancer ses accusations, voire de remettre carrément en cause leur contenu lors d'une confrontation avec le diplomate organisée en juin 2009. cela s'ajoute le fait que le diplomate algérien a toujours crié son innocence en affirmant qu'il a été victime d'homonymie. Cela a pu se vérifier effectivement par le bais d'examens graphologiques dont les résultats ont définitivement démontré que Mohamed Ziane Hasseni n'a absolument rien à voir ni de près ni de loin avec l'assassinat de l'avocat Mecili. Ce sont là autant de preuves aussi irréfutables innocentant le diplomate algérien et dont la décision de non-lieu devrait être prononcée demain. Affaire des moines de Tibhirine : pourquoi maintenant ? La question se pose quant à savoir pourquoi au juste il y a eu rebondissement en France de l'affaire des moines de Tibhirine, presque au même moment où intervient le procès du diplomate algérien. Est-ce un fait bien orchestré visant des objectifs non encore avoués où tout simplement un simple hasard de calendrier ? Connaissant le degré d'hostilité de certains milieux français à l'égard de l'Algérie, il serait difficile de croire à la seconde hypothèse selon laquelle le retour en même temps de l'affaire Hasseni et des moines de Tibhirine soit le fruit d'un simple hasard. Ce qui cache, autrement dit, une tentative délibérée de nuire aux relations algéro-françaises.