Selon les informations recueillies auprès des services concernés par l'action sociale de la wilaya de Sétif, 25 000 personnes vivent en dessous du seuil de la pauvreté. Il s'agit de citoyens recensés à travers les 60 communes de la wilaya, composés essentiellement de veuves, de personnes âgées, de malades chroniques, de sans revenus ainsi que de personnes handicapées. Une population qui bénéficie d'une allocation mensuelle de l'Etat fixée à 3000 DA. Dans les zones rurales, ce sont les problèmes de santé publique et de scolarisation des enfants qui se posent avec acuité, alors qu'à Sétif, la municipalité a dégagé une enveloppe de 100 milliards de centimes en faveur des couches les plus démunies, au courant de l'exercice de l'année 2009. Plus de 4000 personnes bénéficient à Sétif de l'allocation sociale de 3000 DA. Une aide financière jugée insuffisante, si l'on tient compte des besoins du nombre des enfants scolarisés qui s'élève d'année en année. Dans ce domaine, l'APC a alloué un montant de plus d'un milliard de centimes en direction de cette couche qui perçoit mensuellement 260 DA. Une somme jugée dérisoire par les parents en difficulté. D'autre part, pour ce mois de Ramadhan, la direction de l'action sociale de la wilaya de Sétif a dégagé cette année un montant de plus de 4 milliards de centimes pour la couverture alimentaire, ce qui traduit une augmentation sensible, en comparaison avec les chiffres de l'année 2009. 14 restos seront mobilisés par la commune de Sétif ainsi que 13 centres en charge de la distribution de plus de 7000 couffins ont été prévus. Pour cette année, la tendance est à la transparence afin de soigner la crédibilité des institutions de l'Etat, longtemps teintée de «favoritisme», notamment au niveau de l'APC où la gestion du dossier social a fait couler beaucoup d'encre durant les exercices précédents.