L'ONG internationale Transparency International (TI) se dit fortement préoccupée par la sécurité de l'activiste anticorruption algérien, le Dr Djilali Hadjadj, arrêté à l'aéroport de Constantine au moment où il embarquait sur un vol à destination de la France. TI appelle le gouvernement algérien à garantir sa sécurité et à se conformer aux dispositions prévues par le code de procédure criminel du pays. L'ONG rappelle que Djilali Hadjadj, président de l'association algérienne de lutte contre la corruption a été arrêté le dimanche 5 septembre à l'aéroport de Constantine mais les charges retenues contre lui n'ont pas été évoquées. Toutefois, croit savoir l'ONG, son arrestation serait liée à un différend qui l'oppose à la Cnas, son ancien employeur. L'ONG indique qu'elle s'inquiète surtout de l'état de santé de Djilali Hadjadj, bien qu'une organisation locale de défense des droits de l'homme lui ait confirmé que l'activiste soit en contact avec sa famille et son avocat. S'appuyant sur les déclarations des membres de la famille de l'activiste algérien, TI fait savoir que M. Hadjadj a été transféré hier à Alger où il devait comparaître devant le juge. Son transfert devait initialement avoir lieu lundi. Pendant plusieurs années, rappelle TI, Djilali Hadjadj a lutté avec fermeté et constance contre le phénomène de la corruption. A ce titre, elle appelle le gouvernement à assurer un procès juste et transparent, en conformité avec les lois du pays, en dehors de tout obstacle bureaucratique ou de procédure dilatoire.