L'on s'attendait au réajustement des prix des fruits et légumes au cours de la veille de l'Aïd El Fitr, mais il en est rien. A la veille de l'Aïd, il nous a permis de relever, que malgré les assurances et les dispositions prises à l'effet de garantir les prix à nouveau acceptables, les marchés flambent à travers la ville de Relizane. La carotte a annoncé la couleur à 90 DA le kg, les navets à 100 DA, l'ail à 700 DA, les haricots verts à 100 DA et les courgettes à 100 DA le kg. Certes, il est du devoir de l'Etat de faire respecter les prix en incitant les marchands et les commerçants à faire preuve d'un minimum d'honnêteté, mais faudrait-il que les consommateurs prennent conscience et évitent de faire le bonheur de ces spéculateurs. Cet engouement auprès de l'ensemble des commerces, des supérettes et en particulier au niveau des marchés nous renseigne sur l'état d'esprit des citoyens qui participent implicitement à cette hausse des prix et c'est ainsi que le même scénario se reproduit d'année en année au détriment du comportement boulimique du consommateur. Ce qui est à noter, c'est le maintien des prix des viandes blanche et rouge toujours hors de portée de la ménagère. En effet, l'envolée subite du prix du poulet à la veille de l'Aïd El Fitr se stabilise autour des 320 DA, alors que les viandes rouges maintiennent pour leur part la première hausse et sont cédées entre 800 DA et 950 DA. Du côté des fruits, ils restent inabordables, à l'image du raisin rouge (140 DA), des pêches (160 DA), alors que la banane affiche ces derniers jours une baisse sensible et atteint aisément les 110 DA. Mais ce sont le melon et la pastèque qui sont les plus attractifs au marché des fruits puisqu'ils affichent toujours des prix abordables de 30 DA et de 60 DA le kg, mais ils connaissent quelques baisses sensibles durant les week-ends où ils sont exposés carrément aux abords de la chaussée.