Constat n Commerces et marchés fermés, manque de transport... sont autant de phénomènes qui caractérisent nos villes pendant l'Aïd. Les journées de l'Aïd el-fitr risquent d'être des journées «mortes». Plusieurs centres urbains seraient probablement désertés. Alger, première ville du pays, commence déjà, à la veille de l'Aïd, à se vider. Malgré les appels lancés aux commerçants par le ministre du Commerce et les assurances de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (Ugcaa) quant à l'approvisionnement des citoyens en produits alimentaires et autres, la réalité est là : la notion de service public ne semble pas être comprise par de nombreux commerçants. l'Ugcaa tente de convaincre les commerçants, tout au moins ses adhérents, à assurer le service durant l'Aïd. Le secrétaire général de cette organisation, Salah Souilah, a précisé, hier, que tous les organismes relevant de l'Ugcaa notamment la Fédération nationale des boulangers,ont tenu récemment des réunions de coordination avec les sections de wilayas «pour assurer la permanence des boulangers et garantir la disponibilité du pain durant les jours de l'Aïd». Il a, en outre, affirmé que les autres produits de consommation tels les fruits, les légumes et les viandes seront également disponibles durant l'Aïd précisant que les commerçants assureront la permanence dans chaque région. Concernant le transport, M. Souilah a souligné le souci de l'Ugcaa, à travers la Fédération nationale de transport des voyageurs et la Fédération des chauffeurs de taxis, d'assurer le transport. Cependant, cela reste, bien entendu, des promesses et des déclarations. A part les stations-service relevant de (Naftal) qui seront sûrement ouvertes – comme cela a toujours été le cas les jours de l'Aïd –, rien ne peut vraiment assurer le citoyen qu'il pourra s'approvisionner et se déplacer dans de bonnes conditions, tout ce long week-end de l'Aïd et même après.