A quelques jours de la fin du mois sacré, la commercialisation clandestine de boissons alcoolisées a repris de plus belle, selon la gendarmerie nationale qui a effectué des saisies importantes. Ces canettes et autres bouteilles étaient destinées à être commercialisées après la fin du mois de jeûne. Le 9 septembre 2010, dernier jour du mois de Ramadhan, les gendarmes de la Brigade de Sidi Ladjel (Djelfa) en service de police de la route sur le chemin wilayal n° 137, ont interpellé sept personnes transportant à bord d'un camion 1800 bouteilles de bière, 600 de vin et 36 autres de liqueur, destinées à la vente clandestine. Le 10 septembre 2010, premier jour du mois sacré, les gendarmes de la brigade d'Oum-El-Bouaghi, en service à la résidence, ont interpellé une personne transportant à bord d'un fourgon de marque Peugeot 1440 cannettes de bière et 240 bouteilles de vin. Le 7 septembre 2010, les gendarmes de la brigade de Tadjenant en patrouille sur la route nationale n° 05 ont arrêté pour leur part à l'entrée est de ladite ville deux personnes transportant à bord d'une camionnette de marque Mazda, 240 cannettes de bière, 348 bouteilles de vin et 110 autres de liqueur. Le 8 septembre 2010, les gendarmes de la brigade de Ferkane ont présenté quant à eux devant le procureur de la République près le tribunal de Bir-El-Ater, trois personnes pour détention, transport et commercialisation de boissons alcoolisées sans autorisation (2352 bouteilles et 288 cannettes de bière, 1200 bouteilles de vin et 324 autres de liqueur). Au cours du mois de carême, la commercialisation de boissons alcoolisées diminue de façon considérable avec la fermeture de débits et autres lieux de vente de ces produits, ce qui favorise, chez nombre de personnes, la commercialisation de stupéfiants et psychotropes, dont les prix augmentent sur la base de l'équation de l'offre et la demande. Les trafiquants de stupéfiants inondent le marché de ces produits au cours du mois de jeûne, dans le but de gagner le maximum d'argent, indique-t-on. Au cours du mois sacré, les éléments de la gendarmerie nationale et de la police ont multiplié les interventions pour tenter d'empêcher l'écoulement de quantités de stupéfiants qui arrivent à partir notamment des frontières marocaines. Les trafiquants qui acheminent de grandes quantités de stupéfiants de ce pays utilisent, depuis quelques années la voie maritime pour le transport de drogues vers l'Europe, transitant par l'Algérie. Le 11 septembre 2010, les gendarmes de la section de sécurité et d'intervention de Aïn Témouchent, effectuant une patrouille dans la circonscription communale de Ouled-Boudjemaa, ont découvert un sac en plastique renfermant trois cents (300) grammes de kif traité rejeté par les vagues sur la plage Nedjma, commune de Ouled-Boudjemaa.