Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a nommé une commission représentative chargée de contrôler les deux référendums prévus en janvier dans le sud-Soudan et dans la région d'Abyei, a annoncé hier un porte-parole de l'Onu. La commission sera présidée par l'ancien président de la Tanzanie, Benjamin Mkapa. Elle fera des visites périodiques au Soudan et rencontrera toutes les parties en présence. Elle suivra tout le processus en cours pour l'organisation de ces référendums et en fera rapport au secrétaire général. «La commission travaillera directement pour renforcer la confiance dans ce processus en encourageant les parties en présence et les autorités concernées à résoudre tous les problèmes et disputes qui pourraient survenir», a ajouté le porte-parole. Les Sud-Soudanais devront choisir le 9 janvier par référendum entre leur indépendance et le maintien de l'unité avec le reste du Soudan, tandis que la région d'Abyei devra choisir entre le sud et le nord. Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la Norvège ont appelé les dirigeants soudanais à accroître leurs efforts pour que le référendum qui doit se tenir en janvier ait lieu comme prévu. Les trois pays agissent de concert pour tenter de préserver l'accord de paix global (CPA) de 2005 entre le gouvernement du Soudan et l'ex-rébellion du Sud, appelant à des progrès sur cette question. Les Soudanais devront choisir le 9 janvier par référendum entre leur indépendance et le maintien de l'unité. De nombreux experts s'attendent à un vote pour l'unité sacrée du pays. Le président américain Barack Obama a tenu à participer à une réunion ministérielle sur le Soudan demain à l'Onu, durant laquelle il veut imposer son point de vue et délivrer un message «vigoureux» sur la nécessité d'organiser en temps et heure le référendum. L'accord de paix global (CPA) de 2005 a mis fin à deux décennies de guerre au Soudan en offrant une autonomie au Sud jusqu'à la tenue du référendum de janvier.