Afin d'évaluer la réalité du secteur et étudier les conditions socioprofessionnelles des praticiens de la santé publique, le bureau national du syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) réunira son bureau national dès aujourd'hui. Une réunion qui intervient au moment où le dialogue syndicats - ministre de la Santé observe une rupture sans préalable. C'est à partir de ce soir que le SNPSP se fixera sur ses objectifs pour le compte de la nouvelle année sociale. Pour ce faire, le syndicat réunira son bureau national à Alger avec pour premier objectif évaluer les conditions socioprofessionnelles et dresser le bilan de l'année précédente, où les praticiens de la santé se sont distingués par un mouvement social sans précédent dans les annales du secteur. C'est ainsi que le SNPSP a mené une action de grève tambour battant aux côtés du syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP) avec lequel il était regroupé au sein de l'intersyndicale de la santé. Dans la foulée de leur action, les deux syndicats ont réussi à paralyser le secteur pendant plusieurs semaines, avant que l'ex-ministre, Saïd Barkat, mette en marche des mesures coercitives contraignant les grévistes à reprendre du service. Avec l'arrivée du nouveau ministre, Djamel Ould Abbas à la tête du secteur, des lueurs d'espoir se sont exprimées quant au règlement des problèmes du secteur. Le nouveau ministre a ouvert durant l'été passé le dialogue avec les syndicats en question. Mais voilà que subitement ce dialogue sera relégué aux calendes grecques, puisque depuis la mi-juillet les pourparlers ont été suspendus, sans toutefois qu'il y ait une réelle prise en charge des doléances des praticiens de la santé. Alors que les conditions socioprofessionnelles de ces derniers persistent dans le même état de fait, les deux principaux syndicats du secteur, à savoir le SNPSP et le SNPSSP, commencent à s'impatienter sur leur situation socioprofessionnelle. C'est ainsi que le SNPSP réunira son bureau national dès cet après-midi afin d'évaluer la situation socioprofessionnelle des médecins et par là entrevoir l'action ou du moins les mesures à mettre en place, qui permettraient d'aller vers le recouvrement des revendications chères aux praticiens, à savoir le nouveau statut particulier, le régime indemnitaire et le système de calcul des primes en sus de quelques problèmes sociaux à l'instar du logement de fonction.